Les plantes du cycle féminin : découvrez le dernier livre d’Amaya et Peau Neuve !
Le cycle féminin n’est pas très simple à comprendre de prime abord. Pourtant, il est très important pour une femme (mais aussi pour son entourage) de connaître ses différentes phases. Cela lui permet de se reconnecter à son corps et de mieux répondre à ses besoins. Dans ce nouvel article nous vous proposons de découvrir les plantes du cycle féminin pour fêter la sortie du dernier ouvrage d’Amaya et de Peau Neuve !
Les différentes phases du cycle féminin
Le cycle prépare l’organisme à accueillir un embryon chaque mois. Il débute à la puberté pour se terminer à la ménopause. Il commence au premier jour des règles et est composé de différentes phases. Sa durée est entre 25 et 32 jours selon les femmes. Celle-ci varie en fonction de facteurs génétiques, de chocs émotionnels éventuels, des changements de vie, etc.
Il est important pour une femme de bien connaître ces phases car elles ont une influence directe sur son état physique, son sommeil, son humeur mais aussi sa créativité. L’avantage de connaître son cycle et son corps permet de situer les différentes phases et ainsi pouvoir mieux les vivre.
La phase folliculaire ou œstrogénique
Au cours de cette phase, les ovaires commencent la production des follicules abritant des ovocytes, précurseurs de l’ovule. Ils se développent puis grossissent sous l’impulsion de l’hormone FSH (hormone folliculo-stimulante) sécrétée par l’hypophyse (située à la base du cerveau, une sorte de “chef d’orchestre”). Seulement, un seul follicule arrive à maturité et les autres disparaissent.
En parallèle, les ovaires produisent des œstrogènes. Cela permet à l’endomètre de s’épaissir pour se préparer à l’accueil d’un œuf en cas de fécondation. La LH (hormone lutéinisante), elle aussi sécrétée par l’hypophyse, augmente pour atteindre un pic. Le follicule restant se rompt, délivrant un ovule : c’est l’ovulation. Le follicule éclate et libère un ovocyte. Celui-ci descend dans la trompe de Fallope, jusqu’à l’utérus. Il est fécondable pendant environ 24 heures. S’il n’y a pas eu de rencontre avec un spermatozoïde, il dégénère.
La phase lutéale ou progestéronique
Cette phase qui débute après l’ovulation dure deux semaines. Qu’il y ait eu une fécondation ou non, l’ovule prépare l’utérus pour en faire un petit nid douillet. Sous l’impulsion de la LH, le follicule ayant donné l’ovocyte est transformé en corps jaune. Il produit des œstrogènes et une quantité importante de progestérone. Cette dernière est l’hormone de la gestation. Si l’œuf est fécondé, c’est cette hormone qui permettra le maintien de la grossesse. S’il n’y a pas eu de fécondation, l’endomètre se désagrège puis est évacué par le vagin en saignant : ce sont les règles. Un nouveau cycle commence alors.
Les saisons du cycle menstruel
Il est très intéressant de comparer le cycle menstruel aux quatre saisons qui jalonnent l’année. Nous vous proposons un petit tour d’horizon de ces phases clés dans la vie d’une femme.
L’hiver
À l’image d’une graine en dormance pendant l’hiver, une femme se repose pendant ses règles (ou ses lunes). Cette période est celle du repli sur soi. On se tourne à l’intérieur de soi. La femme prend du temps pour elle, se détend, elle lâche prise et laisser “couler”.
Si ses règles sont douloureuses, si elle ressent du stress, cela peut être révélateur d’un blocage. Les événements passés et/ou les émotions vécues sont bloquées. Cela peut concerner une rupture affective, un deuil, un déménagement, des difficultés en lien avec un emploi, etc. Le corps se crispe, le ventre se noue, et les règles peuvent être douloureuses. En effet, cette phase n’est pas compatible avec une retenue.
La période des lunes nous montre l’importance de lâcher prise. De plus, il faut savoir qu’à ce moment-là, l’énergie est plutôt basse, en raison de la chute hormonale. Le temps du repos est venu !
Le printemps
Au printemps, la graine sort de terre, pousse d’abord en feuilles puis ressent une grande énergie lorsqu’elle fleurit. Pour la femme nous pouvons comparer la montée de sève du printemps à la montée oestrogénique précédent son ovulation : l’énergie monte et s’extériorise.
La fin des règles marque comme une renaissance, en lien avec l’arrivée du printemps. Le corps retrouve de l’énergie, les hormones se réactivent notamment avec les œstrogènes. Tout semble possible. C’est le temps de la créativité, du rire, de la danse, du lancement de projet, etc. On se laisse porter par son énergie, on est à l’écoute de son intuition. Et pour être en forme à ce moment-là, il faut avoir su s’accorder la phase de repos pendant l’hiver. La montée d’œstrogènes est alors optimale et l’ovulation réussie.
L’été
L’été correspond au pic d’œstrogènes. C’est un pic de fertilité. Cette période symbolise la libération du plein potentiel d’attention, d’attraction, de présence. C’est le temps de l’épanouissement, de l’aboutissement.
Un sentiment d’abondance, d’harmonie, de joie règne. La femme se sent bien tant physiquement que sur le plan émotionnel. Elle est ancrée, épanouie, en paix. Tout est fluide.
L’automne
Avec l’automne débute la phase d’introspection. C’est le moment de s’affirmer, de se demander si nous avons tout ce qui nous semble important dans notre vie. Cette phase est le moment parfait pour finaliser et/ou perfectionner un projet.
L’ovulation est passée, la progestérone domine jusqu’aux prochaines règles. Nous sommes dans la phase lutéale. Le corps jaune se colore comme les feuilles à l’automne. Aucun autre ovule ne viendra mûrir ni ne sera libéré d’ici la fin du cycle. La priorité de l’organisme est ici de s’adapter et de se préparer à accueillir éventuellement la vie.
Sur le plan énergétique, les femmes ont à ce moment des pensées plus organisées, mieux construites. La progestérone leur permet d’être plus posées et clairvoyantes. Leur intuition est à son paroxysme, comme la créativité. Il est temps de faire le point sur les projets et les relations et de procéder à des ajustements. L’occasion idéale de faire le point avec soi-même et de pratiquer un sport.
Les principales hormones féminines
Nous avons déjà évoqué les différentes hormones. Faisons le point plus précisément sur le rôle des œstrogènes et de la progestérone.
Tout d’abord, le cycle menstruel est régi par la gonadolibérine (GnRH). Elle est sécrétée par l’hypothalamus et stimule la libération de l’hormone folliculostimulante (FSH) et de l’hormone lutéinisante (LH). La FSH déclenche la croissance des follicules ovariens et la LH stimule leur développement. Comme nous l’avons vu, ces deux hormones stimulent la sécrétion d’œstrogènes par les follicules. La LH déclenche ensuite, vers le milieu du cycle, l’ovulation et permet la formation du corps jaune. Ce dernier sécrète alors des œstrogènes, de la progestérone, de la relaxine et de l’inhibine.
Les œstrogènes
Que retenir au sujet des œstrogènes ? Elles permettent le développement des caractères sexuels féminins secondaires lors de la puberté (le développement des seins, l’élargissement du bassin, la pousse des poils). De plus, elles permettent d’éviter la sécheresse vaginale. Lors de la phase ovulatoire, le taux d’œstrogènes est très élevé pour permettre aux spermatozoïdes de féconder l’ovule.
La progestérone
En collaboration avec les œstrogènes, la progestérone prépare l’endomètre dans la perspective de l’implantation d’un ovule fécondé. Si la fécondation a lieu, elle maintient l’endomètre tout au long de la grossesse. De plus, elle joue un rôle dans l’augmentation de la température de l’organisme.
6 plantes du cycle féminin
La sauge
La sauge (Salvia officinalis) est LA plante de le femme, de la puberté à la ménopause. Elle est indiquée en cas de règles douloureuses, d’aménorrhées et de troubles lors de la ménopause (son action œstrogène-like la rend très efficace pour lutter contre les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes). Ses propriétés antispasmodiques sont particulièrement appréciées.
Cependant, notez que la sauge est totalement contre-indiquée lors de la grossesse ou de l’allaitement ainsi que l’endométriose, l’épilepsie et les cancers hormono-dépendants.
L’achillée millefeuille
L’achillée millefeuille (Achillea millefolium) soulage les douleurs menstruelles grâce à ses propriétés antispamodiques. Elle aide à la régulation des cycles ainsi qu’en cas d’endométriose.
L’alchémille
L’alchémille (Alchemilla vulgaris) est reconnue pour réguler le cycle (et notamment le taux d’œstrogènes trop haut), soulager le syndrome prémenstruel, l’endométriose et les règles abondantes. En revanche, elle est contre-indiquée au cours de la grossesse.
Le framboisier
Le framboisier (Rubus idaeus) fait partie des belles plantes du cycle féminin également. Elle accompagne en cas de règles douloureuses. En fin de grossesse, ses propriétés tonifiantes du muscle utérin permettent une préparation à l’accouchement. Toutefois, en début de grossesse, demandez conseil à votre médecin ou votre sage-femme avant de l’utiliser.
Le gattilier
Le gattilier (Vitex agnus-castus) régule la production d’œstrogènes et de progestérone par son action sur l’hypophyse. Ainsi, cette plante accompagne les femmes tout au long de leur cycle. Par ailleurs, le gattilier soulage les symptômes liés au syndrome prémenstruel, aide à l’équilibre du cycle et soulage les douleurs de la ménopause (bouffées de chaleur et sueurs nocturnes). Il est également recommandé en cas d’endométriose.
Toutefois, le gattilier est déconseillé pendant la grossesse et l’allaitement, ainsi qu’en cas de cancer hormono-dépendant. Nous vous recommandons de demander conseil à votre médecin si vous souffrez de SOPK (syndrome des ovaires polykystiques).
La mélisse
Enfin, parmi les plantes du cycle féminin, nous pouvons également retenir la mélisse (Melissa officinalis). Ses propriétés sédatives permettent d’apaiser les troubles d’origine nerveuse comme l’irritabilité, les insomnies, etc. Elle apporte de la détente en cas de nervosité liée au syndrome prémenstruel. De plus, son action antispasmodique soulage les règles douloureuses et la digestion difficile.
Sachez qu’un usage prolongé de la mélisse est déconseillé car cette plante ralentit la production d’hormones sexuelles.
Pour aller plus loin : Bien dans ma vie avec les plantes, le dernier livre d’Amaya et Peau Neuve
Si vous souhaitez approfondir le sujet et connaître toutes les plantes du cycle féminin, Amaya vous propose son dernier ouvrage, Bien dans ma vie avec les plantes, rédigé avec la complicité de Peau Neuve. Elles abordent les questions féminines de la puberté à la ménopause, en proposant des remèdes naturels pour la santé, la beauté et le bien-être.
Ainsi, vous découvrirez leurs secrets et astuces pour atténuer les effets du SPM (Syndrome prémenstruel) ou soulager les règles douloureuses. Elles partagent des clés autour des sujets suivants :
- l’aménorrhée ;
- les règles abondantes ;
- l’endométriose ;
- la fertilité ;
- la grossesse et l’accouchement ;
- l’allaitement ;
- la ménopause ;
- la libido.
Elles poursuivent le livre avec des astuces pour prendre soin de sa peau et de ses cheveux au naturel. Enfin, un herbier des plantes du cycle féminin vous est proposé, pour vous guider au quotidien de manière pratique.
Vous aviez des difficultés à vous repérer dans le cycle féminin ? Ses différentes phases sont maintenant plus claires et vous connaissez également ses symboliques en lien avec les saisons. Vous avez identifié les principales hormones féminines et connaissez six plantes du cycle féminin. Si ce domaine vous intéresse, Bien dans ma vie avec les plantes vous passionnera ! N’hésitez pas à parler à vos enfants, garçons ou filles, du cycle et de ses incidences sur la forme et l’humeur. C’est important pour une jeune fille d’avoir ces notions tôt, d’en parler librement, sans tabou. Plus tôt elle saura, mieux elle vivra ses règles. Les garçons ont également leur rôle à jouer en accompagnant leur maman mais aussi leurs amies et conjointes lors de leur cycle. Ils sauront repérer les phases de repos et d’introspection nécessaires.
N’hésitez pas à nous partager vos astuces et tisanes favorites en commentaires sous cet article ou sur les réseaux sociaux.
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Alexandra pour Happy Plantes